Selon Interact Analysis, cette croissance suit des ventes d’AGV et d’AMR en hausse de 33 % en 2022 et de plus de 30 % prévue en 2024.

Dans sa dernière étude du marché mondial des robots mobiles, le cabinet Interact Analysis constate que les ventes d’AGV et d’AMR ont continué de résister au ralentissement économique global en 2022, avec 120 000 unités vendues correspondant à une croissance de 33 % et à un revenu de 3,6 milliards de dollars. Malgré la conjoncture encore faible, l’inflation et les taux d’intérêt élevés, la hausse des ventes devrait atteindre 45 % en 2023 et dépasser 30 % en 2024.

Bien que les clients (fabricants, détaillants ou logisticiens) limitent généralement leurs dépenses par manque de confiance, ils poursuivent néanmoins leurs investissements en AGV et AMR afin de palier la pénurie de main-d’œuvre, de réduire les coûts, d'accélérer les opérations et de maintenir un avantage compétitif.

Le marché des robots mobiles est caractérisé par une multitude de facteurs de forme et de technologies pour automatiser une gamme encore plus variée de process de secteurs très divers. Dans ce contexte, les robots les plus vendus en 2022 (40 000 unités) étaient des convoyeurs « point-à-point » automatisés, assurant le déplacement de matériel d’un point à un autre. En 2023, les ventes de ce type d'équipements devraient atteindre 50 000 unités.

En termes de taux de croissance, l'étude révèle que les robots « de-l’étagère-à-la-personne » connaissent une adoption rapide de la part des entreprises de commerce de détail et des prestataires 3PL (Third party logistics), en Chine particulièrement. Ce sont plus de 30 000 unités qui ont été vendues en 2022 et plus de 40 000 estimées en 2023.

Présents sur le marché depuis plus de dix ans, ces robots « shelf-to-person » voient la nouvelle génération « tote-to-person » arriver. Ils permettent d’augmenter la densité de stockage en atteignant des hauteurs d’une douzaine de mètres. Comptant près de 15 000 unités vendues cette année, ils devraient suivre un taux de croissance d’environ 70 % dans les cinq ans à venir.