A l’occasion d’une réunion avec les grands acteurs de l’industrie en France, hier, le chef d'État a présenté sa stratégie de réindustrialisation du pays.
Jeudi 11 mai, Emmanuel Macron réunissait à l’Élysée les acteurs de l’industrie française, dirigeants d’entreprises, élus, représentants de collectivités et associations à l’occasion de l’événement « accélérer notre réindustrialisation ». L’occasion pour le président français d’annoncer de nouvelles mesures pour accélérer la mise en place d’une industrie décarbonée.
Parmi ces annonces, le chef de l’État a exprimé son intention de relancer le programme « Territoires d’industrie », qui soutient des investissements industriels susceptibles d’avoir un impact sociétal et économique fort dans des villes particulièrement touchées par la désindustrialisation. Cent millions d’euros devraient être investis dès cette année. « 700 millions d’euros seront engagés dès les prochains jours et dans l’année à venir pour faire évoluer la carte des formations à tous les niveaux de diplôme », a-t-il annoncé. L’objectif de cette mesure est d’accélérer la formation auprès des étudiants mais aussi de la rendre plus accessible, dans les petites villes et dans les métiers en tension.
Un crédit d’impôt « industrie verte » sera créé pour soutenir la production de batteries, pompes à chaleur, éoliennes ou panneaux solaires. Ce nouveau crédit fera partie du projet de loi industrie verte et « permettra de déclencher 20 milliards d'investissements sur le territoire national d'ici 2030 », selon le président. Pour réduire les délais d’implantation d’usine, le chef de l’État a annoncé vouloir ramener ce temps à neuf mois (contre 17 à 18 mois aujourd’hui).