La puce VibroSense réduit sensiblement la consommation d’énergie du capteur en ne transmettant que les données clés détectées.
La société israélienne Polyn Technology vient de dévoiler la solution VibroSense, formée d’une puce qui s’intègre aux capteurs de vibration d’un réseau de surveillance, pour réduire le volume des données transmises dans le cloud. Elle permet ainsi d’économiser de l’énergie et de mettre en œuvre un mécanisme d’« energy harvesting ».
Basée sur une puce Tiny AI – un type de puce supportant les petits algorithmes d’intelligence artificielle (IA) – VibroSense exploite une technologie de traitement neuromorphique du signal analogique (NASP), qui se traduit par un capteur toujours actif, ultra économe en énergie et à faible latence en périphérie de réseau (Thin Edge).
A partir de réseaux de neurones entraînés puis convertis sur la puce neuromorphique pour effectuer les opérations d’inférence, des modèles clés sont extraits de la masse de données brutes du capteur, et seules ces informations valorisables sont transmises au point de traitement suivant.
« Les solutions classiques de maintenance prédictive utilisent des services cloud qui les rendent gourmandes en ressources. Collecter des données d’un grand nombre de capteurs nécessite des ressources considérables, telles que le nœud de capteur lui-même, la bande passante radio, le traitement des données et le stockage dans le cloud », constate Eugene Zetserov, vice-président du marketing de Polyn.
Et de conclure : « VibroSense réduit l’usage de ces ressources en divisant par un facteur 1 000 le volume de données du capteur transmises pour analyse dans le cloud ou en périphérie ».