Les divisions Automotive Technologies, Automotive Aftermarket et Industrie augmentent respectivement leur chiffre d’affaires de 7,7 , 7 et 14,7 %.
Le groupe allemand Schaeffler vient de publier ses résultats de l’exercice 2022 affichant un chiffre d’affaires de 15,8 milliards d’euros, en hausse de 9,4 % par rapport à 2021. Cette croissance supérieure aux prévisions provient essentiellement de l’augmentation des volumes dans les divisions Automotive Technologies et Industrie. Des effets positifs sur les prix de vente ont par ailleurs permis de répercuter sur le marché une part des coûts d’approvisionnement plus élevés.
Le résultat d’exploitation (EBIT) avant éléments exceptionnels s’élève à 1 046 millions d’euros, se traduisant par une marge de 6,6 %, contre 8,8 % en 2021. Bien que située dans la partie supérieure des prévisions, cette marge en recul s’explique principalement par la hausse des prix des matières premières et de l’énergie, et par les chaînes d’approvisionnement perturbées.
Les résultats par division indiquent que le chiffre d’affaires de Automotive Technologies enregistre une hausse de 7,7 %, due à la demande accrue des secteurs de l’e-mobilité et des systèmes de châssis. Le lancement de la production du premier système de direction de l’essieu arrière a constitué une étape importante.
La division Automotive Aftermarket a vu son chiffre d’affaires grimper de 7 %. Le net recul du marché indépendant de la rechange en Europe centrale et orientale, suite à la guerre en Ukraine, a été plus que compensé par des augmentations de volume en Europe de l’Ouest, au Moyen-Orient et en Afrique.
Quant à la division Industrie, elle arbore une croissance de 14,7 % de son chiffre d’affaires, particulièrement dynamique dans les activités commerciales, l’éolien et l’automatisation industrielle. La division est également renforcée par les acquisitions de Ceraspin (composants céramiques), de Melior Motion (réducteurs pour la robotique) et de Ewellix (techniques linéaires).
Pour l’exercice 2023, le groupe allemand table sur une croissance du chiffre d’affaires de 5 à 8 % après correction des effets de change. La marge EBIT avant éléments exceptionnels est attendue entre 5,5 et 7,5 %. Par rapport à l’année précédente, ces chiffres tiennent compte des augmentations salariales et des coûts de l’énergie plus élevés qui touchent toutes les divisions.