ABB France engage des actions structurelles sur ses 23 sites français et compte également sensibiliser les collaborateurs, la filière du bâtiment et les sous-traitants.
Suite au plan de sobriété énergétique présenté le 6 octobre dernier par la Première ministre Elisabeth Borne et par la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher afin de faire face à cet hiver, la société ABB France s’est engagée à accélérer sa propre démarche d’économie d’énergie dans le cadre du dispositif Ecowatt de RTE.
« Nous sommes un acteur historique de la filière du bâtiment, où l’automatisation et le contrôle sont clé pour les économies d’énergie. C’est donc avec un devoir d’exemplarité que nous abordons cette période sensible », a déclaré le président d’ABB France, Fabien Laleuf.
Le plan de la filiale française du groupe helvético-suédois s’appuie tout d’abord sur des actions structurelles, sachant qu’actuellement 50% de sa consommation électrique concerne la production manufacturière. Un diagnostic de performance énergétique (DPE) est en cours sur le site de production principal pour préconiser des travaux d’amélioration.
En parallèle, l’application des éco-gestes comme l’abaissement de la température de chauffage sur les 23 sites français, devrait se traduire par une économie de 90 à 130 MWh durant l’hiver. De plus, Ability, la propre solution de collecte de données du groupe, va être déployée sur les sites qui représentent 80% des consommations.
ABB France va d’autre part étudier les capacités de modulation de la consommation en utilisant la méthodologie Goflex du Gimelec afin de calculer la puissance effaçable et les modalités de mise en œuvre automatique ou manuelle en fonction des indications reçues d’Ecowatt.
L’industriel compte également agir auprès des collaborateurs en les sensibilisant aux éco-gestes sur le lieu de travail et en relayant les éléments de communication du gouvernement. Il s’implique aussi au niveau de la filière du bâtiment et des organisations professionnelles pour produire des guides et des cadres de référence ciblant la sobriété énergétique.
Enfin, ABB France va solliciter ses prestataires et sous-traitants pour veiller par exemple à la mise à jour des procédures de maintenance et routines journalières ou au décalage de l’allumage des fours électriques des restaurants d’entreprises en cas d’alerte. Il souhaiterait également que les bailleurs des immeubles dans lesquels il est locataire, se chargent de la mise en conformité au décret BACS d’ici septembre 2023, plutôt qu’à la date réglementaire du 1er janvier 2025.