Le Gen2i d’HBM se distingue par son grand écran. Mais surtout par son interface homme/machine entièrement tactile.
Grande tendance du moment. Les tablettes tactiles. On en parle partout. La plus fameuse est bien sûr l’Ipad d’Apple. Mais il y en a beaucoup d’autres déjà disponibles ou dont le lancement a été annoncé. Celles du français Archos, d’Asus, d’Hewlett-Packard, de LG, de Samsung ou encore de Sony. L’enregistreur Gen2i d’HBM ne se risque pas sur ce terrain-là. Mais il partage avec ces appareils un point commun : il est doté d’un grand écran tactile depuis lequel il se contrôle entièrement. « L’utilisateur accepte de plus en plus ce genre d’interface plus réactive et conviviale et dont les coûts d’intégration ont beaucoup baissé. Les développeurs ont particulièrement soigné les parties concernant le paramétrage des acquisitions, la visualisation
et l’analyse », indique Etienne Boucher d’HBM.
Accès direct aux fonctions
De fait, il n’y a pas à se perdre dans une arborescence de menus et autres sous-menus pour sa configuration. Tous les paramètres sont accessibles en 1er niveau avec le doigt. Hormis la touche de mise en marche, aucun bouton ne subsiste en face avant qui est émulée à l’écran. Cette dernière peut toutefois disparaître pour laisser entièrement la place à la visualisation des formes d’ondes acquises.
Vous l’aurez compris, la comparaison avec les fameuses tablettes tactiles s’arrête à la convivialité de l’interface homme/machine. Car, bien que l’appareil embarque un PC sous Windows 7 sur lequel peuvent tourner d’autres applications logicielles, le Gen2i est avant tout un instrument d’acquisition et d’enregistrement de signaux que l’on peut visualiser sur son écran de 17’’. Bien plus épais qu’une tablette tactile, il peut accueillir par la face supérieure de son boîtier deux cartes comportant 4 ou 8 voies d’acquisition chacune qui diffèrent selon leur résolution (14 ou 16 bits) et la cadence d’acquisition (jusqu’à 200 kéch./s ou 1 Méch./s avec des entrées isolées, 25 ou 100 Méch./s avec entrées différentielles ou avec un numériseur isolé). Les signaux sont enregistrés en continu sur un disque SSD sans partie mobile à la vitesse de 20 Mo/s (500 kpoints/s ou 1 Mpoints/s par voie sur 16 ou 8 voies). 200 Go sont réservés aux données d’acquisition. Les signaux transitoires sont, quant à eux, saisis sur une mémoire Ram (128 Mo à 1,8 Go par carte) jusqu’à une cadence de 100 Méch./s par canal.