Le constructeur allemand Harting lance une nouvelle gamme de connecteurs à destination des fabricants de machines. Fruit de deux ans de travaux de R&D, le Han-Yellock présente plusieurs caractéristiques intéressantes, dont quatre particulièrement innovantes.
1. Le capot
Avant de se lancer dans la conception du Han-Yellock, les responsables de Harting ont commencé par interroger leurs clients. « L’enquête a montré que les industriels attendaient avant tout d’un connecteur qu’il soit esthétique, que le verrouillage soit rapide et sûr, et enfin qu’il facilite et accélère les opérations de câblage », expose Hassan Ouraghi, responsable marketing pour les produits Han chez Harting. Du point de vue de l’esthétique d’abord, le Han-Yellock réalise un sans-faute. Avec des pièces en aluminium, fonte de zinc et polycarbonate, le connecteur dégage une impression de robustesse. »
Quant au système de verrouillage, il s’avère très pratique à l’usage : le capot se verrouille automatiquement sur son embase en émettant un “clic”, et une pression sur le bouton jaune suffit à le libérer.
Enfin, pour éviter toute déconnexion accidentelle, il suffit de tourner le bouton dans le sens des aiguilles d’une montre. Une bague rouge apparaît alors, indiquant que le connecteur est bien verrouillé.
2. Les inserts
Le Han-Yellock se distingue surtout de la concurrence par certaines astuces de conception qui simplifieront le travail des installateurs. Tout d’abord, contrairement aux connecteurs classiques, le capot de ce connecteur est séparé en deux pièces distinctes. Ainsi, les inserts (ces modules sur lesquels sont branchés jusqu’à cinq câbles) peuvent être installés par l’avant ou par l’arrière. « Cet aspect pourrait passer pour un détail, mais il fait au contraire toute la différence pour les constructeurs de machines, commente Hassan Ouraghi. Ces industriels ont toujours des contraintes fortes pour le passage des câbles, c’est pourquoi nous avons fait en sorte que le Han-Yellock s’adapte à toutes les configurations. »
On remarquera également que les inserts sont mis en place manuellement dans leur support (un système de glissière les maintient en position). Pour les démonter, l’opérateur a besoin d’un outil, mais ce dernier est rangé à l’intérieur du capot. On ne perd donc pas de temps à le chercher.
3. Les contacts
Une autre innovation concerne les contacts utilisés à l’intérieur des inserts. Contrairement aux autres connecteurs du marché, il ne s’agit que de contacts mâles, à sertir sur les câbles et à placer dans les inserts. Ainsi, il n’y a qu’une seule référence à gérer.
De plus, le Han-Yellock est le premier connecteur à permettre la création de “ponts”. Tous les inserts rouges servent à relier plusieurs câbles à une même source de courant.
Même si la gamme d’inserts disponibles se limite à la transmission de puissance (jusqu’à 500 V et 20 A), il est possible d’associer signaux et courants. « Ce connecteur est compatible avec notre gamme d’inserts modulaires Han-Modular, poursuit Hassan Ouraghi. Cette dernière compte déjà une trentaine de modules, pour tous types de signaux et de puissances ».
4. L’étanchéité
Le Han-Yellock présente un indice d’étanchéité IP67. Afin que les machines soient toujours protégées lorsqu’il est déconnecté, Harting propose un couvercle à ressort qui se fixe sur l’embase ou sur le capot du connecteur. Enfin, afin de faciliter le montage sur le panneau d’une machine, le Han-Yellock se fixe avec des chevilles. « On résout le problème des systèmes vis-écrous qui obligent les opérateurs à travailler à deux si la machine est trop volumineuse, explique Hassan Ouraghi. Avec le Han-Yellock, en revanche, toute l’installation peut être réalisée par une seule personne ».