« Le fort rebond de nos ventes durant la seconde moitié de l’exercice nous permet d’atteindre un niveau de chiffre d’affaires satisfaisant au vu du contexte », affirme Frank Fischer, CEO d’Adeunis.
Le Français Adeunis, fabricant désormais recentré sur les solutions d’Internet des objets industriels (IIoT), vient d’annoncer avoir clos son exercice fiscal 2020-2021 sur un chiffre d’affaires (non audité) de 5,312 millions d’euros, en recul de 13 % comparé à l’année 2019-2020.
La crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 a évidemment affecté le chiffre d’affaires du premier semestre (-35 %), avant toutefois un rebond au second semestre (+8 %) sous l’effet du redémarrage des déploiements sur site, notamment dans le smart building.
« Le fort rebond de nos ventes durant la seconde moitié de l’exercice nous permet d’atteindre un niveau de chiffre d’affaires satisfaisant au vu du contexte. Cela nous permet également de tirer profit de nos actions ambitieuses de transformation de la société et d’atteindre des niveaux de rentabilité historiques », ajoute Frank Fischer (voir photographie), CEO d’Adeunis.
Ces résultats n’ont en effet pas remis en cause la nouvelle stratégie du Français de se concentrer sur la vente de solutions standardisées. L’activité des solutions « catalog range » a enregistré un chiffre d’affaires en baisse de 8 %, à 3,236 M€. Les ventes de l’activité des solutions « customized products », elles, se sont contractées de 39 %, à 822 000 euros, les modules M2M ayant représenté un chiffre d’affaires de 1,254 M€ (-2 %).
Pour l’exercice 2021-2022, Adeunis n’a pas reçu de signaux indiquant la remise en cause des programmes d’importance stratégique pour ses clients, des programmes qui devraient se poursuivre dès que la situation sanitaire sera stabilisée, dans une magnitude attendue supérieure à celle enregistrée au second semestre 2020-2021.
Il demeure toutefois une incertitude quant à la capacité de l’industrie des composants électroniques à servir l’ensemble de la demande mondiale à court terme, ce qui pourrait générer des tensions dans les approvisionnements et des décalages de livraisons de certains projets vers le second semestre de l’exercice en cours. Le Français a anticipé la situation en mettant en place un plan d’action visant à sécuriser des stocks de composants dits critiques.