Le Centre technique des industries mécaniques analyse la première année de son Contrat d’objectifs et de performance 2020-2023, basé sur la territorialisation, l’industrie du futur et la transition écologique.
Avant la crise sanitaire, le Centre technique des industries mécaniques (Cetim) avait signé avec l’État son Contrat d’objectifs et de performance pour la période 2020-2023. Cet engagement suivait le cap de la politique industrielle de la France, fixé selon trois grands principes : la territorialisation, le développement de l’industrie du futur et la transition écologique.
Face à la pandémie de Covid-19, ces objectifs ont été réaffirmés au travers du Plan de relance, en insistant d’autant plus sur la nécessité de relocaliser les productions essentielles, gagner en compétitivité par l’adoption des technologies numériques et préparer l’avenir par la transition énergétique. Le Cetim dresse à présent un bilan de la première année du contrat, pendant laquelle il a accompagné plus de 1 200 entreprises.
En ce qui concerne la territorialisation, le centre technique a veillé à ce que les ressources bénéficient à l’ensemble des acteurs des territoires et en particulier aux PMI et ETI mécaniciennes. Il a proposé un suivi global comprenant le diagnostic, la feuille de route et la mise en œuvre, en s’assurant que l’aide apportée participe à la « transformation » de l’entreprise.
Pour le second point, si malgré la crise le Cetim a accompagné en 2020 près de 550 entreprises vers l’industrie du futur, il s'agit dans 90 % des cas de remises à niveau des moyens techniques. Cela traduit le besoin de rattraper le retard en investissements productifs des vingt dernières années, considéré par les PMI comme prioritaire avant le déploiement de briques technologiques 4.0.
Quant à la transition écologique, elle a vu dans la crise un effet accélérateur et est systématiquement prise en compte dans les projets, notamment sous la forme d’économie circulaire, de technologies propres ou d’énergie décarbonée. Le Cetim fournit par ailleurs un effort de R&D sur ces problématiques, en lien avec le Programme d’investissements d’avenir (PIA) défini par l’État.
Le Cetim signale enfin sa participation à deux plates-formes en ligne pour assister les entreprises. La première, « Réagir pour rebondir », est un guichet unique pour les orienter vers les experts et les dispositifs d’accompagnement les plus adaptés. La seconde, « Boost French Fab », s’adresse aux industriels ayant déjà un projet concret et voulant favoriser les offreurs de solutions français par des investissements dans le cadre du Plan de relance.