Le feu vert vient d’être donné pour le lancement de plusieurs plans pour "la nouvelle France industrielle" dont celui sur « l’Usine du futur ». Son objectif : moderniser l’outil productif de nos industries et imaginer les processus de production de demain.
La France, en tant que grande nation industrielle, souhaite en effet devenir pionnière de la quatrième révolution industrielle. C’est en tout cas le mouvement imprimé par les 34 plans de reconquête industrielle annoncés à l’automne dernier, dont celui consacré à l’Usine du futur. Car pour gagner en compétitivité, et faire face à l’évolution de notre environnement, la France doit moderniser son outil productif. L’usine de demain doit être plus écologique, plus sobre en ressources, plus intelligente, avoir des modes de production modulables, capables par exemple de réaliser des productions personnalisées ou en petites séries. Elle doit aussi réfléchir à la place accordée à l’homme dans cet univers technologique.
Un financement à hauteur de 12 M€ par entreprise
Pour développer cette usine d’excellence, plusieurs actions ont été identifiées par le plan. En premier lieu, il va falloir coordonner les technologies existantes et développer celles qui manquent via des projets de R&D financés par l’Etat. Autre mesure : mettre en place des lignes de production pilotes dans des entreprises qui serviront de vitrines du savoir-faire français.
Enfin, pour déployer ces technologies au niveau national, un programme d’accompagnement méthodologique et financier des PME et des ETI est prévu. Les régions financeront des diagnostics industriels, dont 2 000 à 3 000 entreprises pourraient bénéficier. Et des prêts labellisés « Usine du futur » devraient être accordés par Bpifrance, cumulables jusqu’à 12 M€ par entreprise.