Après avoir suscité de grosses inquiétudes ces dernières années, ABB a bien redressé la barre et est redevenu bénéficiaire en 2004, avec un résultat net de 201 M$, contre une perte de 779 M$ en 2003. Le chiffre d’affaires atteint 20,7 milliards de dollars.
Il est en très légère progression (1 %) mais il faut voir qu’en 2004, 247 M$ d’activités ont été abandonnés ou cédés (dans les lignes électriques, dans l’énergie éolienne, les assurances, entre autres). Les divisions phare du groupe affichent de bons résultats : la division "Automation" (qui représente 53 % du groupe) a progressé de 15 % en terme de chiffre d’affaires et de 39 % en terme d’EBIT (résultat avant frais financiers et impôts). La division "Energie" (42 % de l’activité du groupe) a elle aussi progressé de 15 % en chiffre d’affaires mais de seulement 3 % en EBIT.
Les effectifs étaient de 102.500 personnes en fin 2004, soit 14.000 de moins que fin 2003.
La dette, point sombre d’ABB, a été réduite de 2,4 milliards de dollars en 2004, pour être ramenée à 5,5 milliards de dollars. Autre point sombre, les nombreuses plaintes "amiante" (il y en a plus de 10 000) déposées contre des filiales américaines du groupe devraient déboucher sur des procès et des indemnités à payer. (Mars 2005)