Le switch DDW-220 de Westermo a la particularité de réunir deux fonctions dans un même boîtier. Il fait office de prolongateur réseau et de switch manageable à 4 ports. Les réseaux Ethernet peuvent être étendus à moindre frais jusqu’à 10 km, avec un débit allant jusqu’à 5,7 Mbit/s.
Cuivre ou fibre optique ? La question se pose à chaque installation d’une infrastructure Ethernet. Pour faire son choix, il faut considérer la distance à parcourir, le débit nécessaire… et bien entendu le coût de l’installation. Le switch DDW-220 de Westermo combine les avantages des réseaux à base de cuivre et de fibre optique : faible coût d’installation et des liaisons sur de grandes distances, sans toutefois atteindre les vitesses de transmission optique.
En effet, les liaisons cuivre atteignent leurs limites dès lors qu’elles dépassent plus de 100 mètres de longueur. A l’inverse, la fibre optique est adaptée aux réseaux étendus nécessitant de hauts débits. Elle s’applique parfaitement à l’interconnexion de différents réseaux. Mais si l’on souhaite relier un seul équipement (un automate, par exemple), ou un ensemble d’équipements peu coûteux, les solutions à fibre optique se révèlent trop onéreuses. « D’une part, car elles sont beaucoup plus chères à installer qu’un système de câblage à base de paires de cuivre torsadées, d’autre part, car leur maintenance est coûteuse, explique Xavier Meunier, responsable commercial France Ouest chez Westermo. Une intervention sur une fibre brisée ne peut être effectuée que par un professionnel, et il faut par ailleurs ajouter au coût de la réparation celui de la non-production. A l’inverse, lorsqu’un câble cuivre est rompu, un simple domino rétablit la communication instantanément. »
Pour réaliser des réseaux étendus et à un coût abordable, Westermo a associé un prolongateur Ethernet et un switch paramétrable 4 ports dans un boîtier unique. Ainsi, les communications locales entre équipements s’effectuent par le biais du switch, et le prolongateur prend en charge les communications distantes. Toutes les liaisons sont effectuées par des paires de cuivre torsadées. La technologie embarquée dans le prolongateur est issue du monde des télécommunications. Il s’agit des dernières versions du standard DSL (Digital Subscriber Line) : les protocoles G.SHDSL (qui offre des débits entre 192 kbit/s et 2,3 Mbit/s) et G.SHDSL.bis (jusqu’à 5,7 Mbit/s). Selon la longueur de la ligne, la section des câbles ou le niveau des perturbations, le DDW-220 sélectionne automatiquement l’un ou l’autre de ces protocoles. La transmission des données est ainsi optimisée pour des réseaux pouvant aller jusqu’à 10 km. Le temps de latence pour la traduction du signal Ethernet vers G.SHDSL est de l’ordre de la milliseconde.
On peut penser que la mise en place d’un réseau télécom est un frein à l’installation de ce type d’équipements dans l’industrie. « Cela serait vrai pour un réseau G.SHDSL classique, rétorque Olivier Bughin, responsable Westermo France. Il n’en est rien. Le DDW-220 est totalement Plug&Play, et son utilisation est transparente. Nous faisons en sorte que nos solutions de communication soient fonctionnelles dès la mise sous tension, et paramétrables par les industriels sans nécessiter de formation spécifique. »