National Instruments s’est toujours fait le chantre de l’instrumentation virtuelle. A l’occasion de NIweek, la manifestation qu’il organise chaque été à Austin, il a franchi un nouveau cap en annonçant un instrument d’un nouveau genre. Pour l’entreprise texane, c’est assurément une avancée majeure. Le secret était bien gardé. Cependant, depuis des semaines, des publicités diffusées un peu partout révélaient qu’il s’agissait d’un instrument au format PXI opérant dans le domaine RF. Ce que confirmait avec une pointe d’humour le gâteau offert la veille lors du cocktail d’inauguration de la manifestation (photo 2). C’est Charles Schroeder, directeur marketing du test et architecte du projet qui, lors de la première conférence plénière de NIweek, a levé le voile qui masquait ce nouveau produit (photo 1). Vu de loin, rien ne ressemble plus à un instrument PXI qu’un autre instrument PXI . Mais lorsqu’il nous apprend que ce module - qui occupe seulement 3 emplacements - réunit un analyseur et un générateur de signaux vectoriels proposant une couverture fréquentielle de 6 GHz et une bande passante instantanée de 80 MHz, on mesure le degré d’intégration obtenue. Surtout lorsque l’on sait qu’un générateur et un analyseur de signaux RF occupent respectivement au moins 4 et 3 emplacements d’un châssis PXI. Le module PXIe-5644R (photo 3) est donc le premier modèle d’une gamme d’instruments baptisée VST (Vector Signal Transceiver pour transcepteur de signaux vectoriels). Mais la compacité de cet instruments deux en un, bien que remarquable n’est pas sa seule spécificité. Grâce un circuit FPGA embarqué et à sa programmation par Labview, l’environnement de développement graphique du constructeur, le VST peut être configuré pour réaliser des tests et mesures répondant aux exactes exigences des utilisateurs. Les fonctions ne sont plus figées mais redéfinissables à merci.
- 6 septembre 2012 -