En 2009, la crise n’avait pas épargné Schneider Electric qui avait annoncé un chiffre d’affaires et un bénéfice en recul. Ses résultats s’améliorent nettement au premier semestre 2010. Le groupe français annonce sur cette période un chiffre d’affaires de 8,571 milliards d’euros contre 7,755 milliards d’euros au premier semestre 2009 (soit une croissance organique de 6,4%). Son résultat net croit de 112% passant de 346 millions d’euros à 735 millions d’euros.
Jean-Pascal Tricoire, Président du Directoire, a déclaré : « Nos activités ont retrouvé de la vigueur au cours des derniers mois. Nous bénéficions clairement de la diversification de nos marchés finaux, les marchés industriels et les centres de données ayant été les premiers à rebondir. Les nouvelles économies poursuivent leur dynamique robuste avec une croissance à deux chiffres. Et nous avons su saisir les nouvelles opportunités du marché, notamment dans les domaines de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables. »
En 2010, Schneider Electric a opté pour une nouvelle organisation qui s’articule autour de cinq métiers : Power (gestion de l’énergie électrique), Industry (gestion des processus et des machines), IT (gestion des salles de serveurs), Buildings (gestion des bâtiments), et CST (gestion de la sécurité). L’activité Power représente 56% du chiffre d’affaires au premier semestre 2010 (+1,7% par rapport au premier semestre 2009), l’activité Industry 20% (+ 23,1%), l’activité IT 14% (+8,4%), l’activité Buildings 8% (-0,5%), l’activité CST 2% (+18,5%). 33,6% du chiffre d’affaires a été réalisé en Europe de l’ouest (+1% par rapport au premier semestre 2009), 25,6% en Amérique du nord (+2%), 23,8% en Asie Pacifique (+24%) et 17% dans le reste du monde (+4%).
Selon Jean-Pascal Tricoire son groupe devrait poursuivre sur cette lancée au second semestre : « Nous relevons donc nos objectifs pour l’exercice 2010. Nous attendons une progression organique du chiffre d’affaires du second semestre globalement comparable à celle du premier semestre et nous visons désormais pour l’exercice une marge EBITA de l’ordre de 15,5% avant coûts de restructuration et impact de consolidation d’Areva Distribution. L’intégration d’Areva Distribution, qui représente une étape majeure pour notre activité moyenne tension, est en bonne voie et constituera l’un des faits marquants du second semestre. »
- 16 août 2010 -