Rockwell Automation vient de clôturer son année fiscale 2005 sur un chiffre d’affaires record, franchissant la barre symbolique des 5 milliards de dollars (5,003 md$, exactement), ce qui représente une hausse de 13,4 % sur l’exercice précédent (sur ces 13,4 %, 2 % sont dus aux variations des taux de change des monnaies). Les bénéfices nets (540 M$) ont quant à eux augmenté de 30 %.
Environ 82 % du chiffre d’affaires est réalisé dans les automatismes, le reste dans les entraînements de forte puissance (marque Dodge, notamment). La division automatismes (Control Systems) a connu une croissance organique (c’est-à-dire à périmètre et taux de change identiques) de 10,5 % l’an dernier. Le marché américain s’est bien comporté : les ventes à l’international ont en effet augmenté de 8 % seulement, les marchés les plus porteurs étant l’Amérique latine et l’Asie Pacifique (tandis que l’Europe reste atone).
Au cours de la présentation des résultats, Keith Nosbush, nommé il y a deux ans Chairman et CEO de Rockwell, a souligné les efforts faits pour réaliser les économies sur le fonctionnement de l’entreprise, grâce notamment à un investissement de 124 M$ dans le système d’information interne.
Parmi les axes de développement des ventes, il estime que sa société devrait profiter de la volonté des industriels de chercher à réduire leur facture énergétique : avec ses moteurs à haut rendement, ses variateurs de vitesse (qui contribuent à réduire la consommation électrique des moteurs) et ses compétences en conseil, il affirme que Rockwell a de solides arguments pour tirer son épingle du jeu dans ce domaine. (Novembre 2005)