Entre 3 et 4 milliards d’acquisitions au cours des 4 ans qui viennent : c’est ce qu’a annoncé Henri Lachmann, le patron de Schneider Electric, dans un entretien accordé aux Echos. Dans ce même entretien, M. Lachmann indique que le groupe se distingue de ses concurrents par le fait qu’il réalise l’essentiel de ses ventes en passant par des intermédiaires (distributeurs et intégrateurs).
Une part importante des usines est en France, alors que l’Hexagone représente à peine 15 % du chiffre d’affaires du groupe : "Nous cherchons à réduire ce déséquilibre", indique M. Lachmann. En clair, une part de plus en plus importante de la production se fera hors de France. Par contre, la France est et restera le centre d’excellence du groupe : c’est là que restera concentrée la majorité des budgets R&D et marketing, ainsi que les centres de décision.
On retiendra enfin que M. Lachmann est favorable à un rapprochement entre Alstom et Siemens. On sait que les Pouvoirs Publics en ont décidé autrement "mais la solution retenue n’est ni bonne ni durable".(Mars 2005)