Une étude d’EBF (European Benchmarking Forum) a évalué le marché européen des oscilloscopes numériques à 140 millions d’euros en 2007. Les appareils offrant une bande passante inférieure à 500 MHz représentent la majorité des ventes. Dans le détail, la part de marché est de 24% pour les instruments de bande passante inférieure à 100 MHz (20000 pièces), 38% pour ceux présentant une bande passante entre 150 et 500 MHz (11000 pièces), 19% pour ceux présentant une bande passante entre 600 MHz et 1 GHz (2500 pièces) et enfin 19% pour ceux dont la bande passante dépasse 1 GHz (850 pièces).
L’étude ne dit pas quelle est la part de marché des oscilloscopes dotés de voies analogiques et d’entrées numérique. Les constructeurs, qui intègrent à leur catalogue de plus en plus d’appareils capables d’analyser des signaux mixtes, mènent leur propre enquête.
Ainsi celle réalisée par Tektronix indique que parmi les utilisateurs d’oscilloscopes présentant des bandes passantes inférieures à 300 MHz et jusqu’à 2 GHz, environ 60% d’entre eux effectuent des mesures numériques sur des bus série et environ 50 % sur des bus parallèles. Celle conduite par Yokogawa auprès de 450 utilisateurs japonais révèle que seuls 32% d’entre eux estiment n’avoir pas besoin d’entrées numériques alors que 26% expriment le besoin de 4 voies, 10% de 8 voies, 15% de 16 voies et 13% de 32 voies et 4% de 64 voies.
(novembre 2008)