L’an dernier Livingston a séparé son activité de location et de vente d’occasion de matériels informatiques de celle des instruments de test et mesure. Le chiffre d’affaires de l’entreprise qui nous est révélé, lui, reste global. Il s’établit à 78 millions d’euros en 2007 (pour un résultat net de 3,7 millions d’euros) contre 80 millions d’euros en 2006 (pour un résultat net de 2,4 millions d’euros). « L’activité test & mesure a connu une légère baisse des ventes des instruments d’occasion (-8 %) et une croissance de 15 % de la location », indique Jean-Pierre Subirats, directeur de Livingston Services. Pour 2008, l’entreprise vise un chiffre d’affaires équivalent à 2007 mais pour un résultat net de 4,6 millions d’euros. La revente de matériels d’occasion représente environ 25 % du chiffre d’affaires.
Après avoir augmenté de 40 % ses investissements en instrumentation en 2007 (18 M€ contre 13 M€ en 2006), Livingston marque une pause en 2008. Ses investissements ne dépasseront pas 6 M€. « Nous avons investi plus de 30 M€ en test et mesure en deux ans ce qui nous permet de couvrir plus facilement les besoins 2008 », commente Jean-Pierre Subirats.
Les investissements prévus pourraient toutefois être dépassés. La moitié de la somme prévue pour l’année a été dépensée au premier trimestre 2008 pour faire face à une demande imprévue. Du coup, le chiffre d’affaires de l’entreprise à la fin du premier trimestre est en avance de 5 à 6 % sur le budget prévisionnel. 35 % du chiffre d’affaires test et mesure du groupe est réalisé en France. Dopée par le déploiement d’infrastructures télécom, particulièrement dans le domaine de la fibre optique, la location d’appareils de test et mesure a augmenté de 15 % au premier trimestre 2008.
Présente dans dix pays européens, Livingston veut maintenant profiter de la forte croissance des marchés asiatiques. La société a ouvert un bureau à Singapour d’où elle couvre les besoins de l’Asie du Sud en équipements de test et mesure. « Après cette implantation qui "marche très bien", indique Jean-Pierre Subirats, nous visons un autre marché prometteur : l’Inde. » Affaire à suivre…
(juillet 2008)