Agilent Technologies met sur le marché un générateur de signaux plutôt destiné aux ingénieurs de production.
Agilent Technologies annonce trois nouvelles plates-formes dédiées au monde de l’instrumentation. Parmi elles, le générateur de signaux analogiques et vectoriels radiofréquences MXG. Il est destiné aux ingénieurs de production, ceux qui se demandent de manière récurrente : « Combien d’appareils puis-je caractériser par seconde », explique Renaud Duverne, responsable de la division européenne “sources de signal”.
Justement, le MXG possède des vitesses de commutation élevées, permettant de passer rapidement d’un signal délivré à un autre. Moins de 1,2 ms en mode SCPI (changement arbitraire de fréquence et d’amplitude) et encore moins en mode List, puisque dans ce cas le temps de commutation est inférieure à 0,9 ms. Ce mode permet la programmation des formes d’ondes désirées, et la commutation peut se faire simultanément en amplitude, fréquence, mais la forme du signal peut également être modifiée.
Du côté des fréquences, le MXG est à même de délivrer des signaux analogiques et vectoriels de 250 kHz à 6 GHz, avec un niveau de sortie de 13 dBm. Ce qui pour les responsables d’Agilent Technologies le place dans la catégorie « performances moyennes » de leur gamme.
Avec ces performances, le MXG est à même de tester des signaux radios de type 3G, Wimaw, GSM/Edge, Wi-Fi ou encore le format TD-SCDA LCR utilisé en Chine continentale. La définition d’un signal à générer peut se faire sur un PC grâce au logiciel Signal Studio avant de le télécharger sur l’appareil.
Autre aspect important concernant le MXG, la maintenance. En production, il est notoire que le moindre arrêt d’un appareil de test a d’importantes conséquences économiques. Renaud Duverne souligne la rapidité du calibrage sur site, « d’une durée d’environ une heure », ainsi que le mode de réparation. Le générateur de signaux est en effet constitué de blocs que l’utilisateur peut changer lui-même si l’un d’eux tombe en panne, cela à condition d’avoir en stock un bloc de rechange. Le module défectueux est envoyé à Agilent, qui en retournera ensuite un autre en état de marche. Il y a 5 blocs : écran, clavier, alimentation et deux pour la circuiterie. Selon les responsables d’Agilent, le remplacement de cartes ne nécessite pas de recalibrage. Ce système permet un arrêt minime du système de test.
Ce produit est amené à remplacer les modèles 8648 et ESG-AP/DP. Et comme Agilent Technologies prône le LXI, il est naturellement certifié LXI classe C.
L’essentiel
· Génération de signaux analogiques de 250 kHz à 1/3 ou 6 GHz, de signaux vectoriels de 250 kHz à 3 ou 6 GHz
· Résolution en fréquence de 0,01 Hz
· Niveau de sortie de 13 dBm
· Hauteur de 2 U, ce qui est peu et permet d’éventuellement empiler les appareils