Agilent lance les 30 premiers produits répondant à la norme LXI 1.0, fraîchement éditée par le Consortium LXI, lui-même créé il y a un an et qui compte une quarantaine d’entreprises. Parmi ces produits figurent une grande majorité d’alimentations continues, mais on y trouve aussi cinq modules d’instrumentation synthétique.
Il y a un an, Agilent et VXI Technologies créaient le Consortium LXI, chargé de développer et promouvoir cette plate-forme d’instrumentation modulaire basée sur un réseau LAN (Ethernet) pour les communications entre instruments. La première spécification, la version LXI 1.0, a été adoptée fin septembre. Simultanément, Agilent a introduit sur le marché les 30 premiers produits qui répondent aux spécifications du standard LAN Extensions for Instrumentation, le LXI.
Trente nouveaux produits d’un coup, cela en impose. En réalité, 24 de ces nouveautés appartiennent à la même famille des alimentations continues LXI, référencée N5700. Mais l’annonce concerne également cinq modules d’instrumentation synthétiques, travaillant à haute fréquence. Parmi eux, on trouve un abaisseur de fréquence fonctionnant jusqu’à 26,5 GHz, qui délivre en sortie des fréquences de 7,5, 21,4 et 321,4 MHz. Citons aussi un numériseur capable d’échantillonner à 30 Méch/s avec une résolution de 14 bits et une bande passante de modulation de 8 MHz.
Figure également à l’affiche un générateur d’ondes arbitraires, capable de délivrer des signaux au rythme de 1,25 Géch/s et ce sur une résolution de 15 bits. La gamme est complétée par deux appareils réalisant de la modulation de fréquence. Le premier est un appareil vectoriel qui fonctionne jusqu’à 20 GHz comme un générateur de micro-ondes et peut réaliser de la modulation AM/FM ou impulsionnelle. L’autre appareil fonctionne de manière analogique et s’il réalise les mêmes types de modulation, il peut être utilisé jusqu’à 20 ou 40 GHz.
Pour Agilent, les avantages des produits LXI sont multiples : « Leur facteur de forme compact, la possibilité de réutiliser les différents modules pour des applications à l’architecture malléable » sont autant d’atouts. De plus, les modules LXI, dont la face avant ne comporte que des entrées/sorties, s’appuient largement sur l’informatique, puisque tout l’affichage et l’exploitation des données se font par un PC relié par une connexion Ethernet. De quoi, toujours selon l’entreprise californienne, séduire les acteurs « des milieux de l’aéronautique, de la défense mais également de nombreux secteurs de l’industrie ».
Le principal concurrent, le standard PXI, est soutenu par une alliance de constructeurs qui compte déjà près de 70 entreprises.