Dans sa nouvelle étude intitulée « Industry 4.0 : Rising to the challenge », Siemens Financial Services (SFS) s’intéresse aux problèmes d’investissement que les industriels rencontrent pour mettre en oeuvre leur transformation numérique. La division du groupe allemand a notamment élaboré une méthode donnant une vision « très prudente » des investissements dans les nouvelles technologies que l’industrie manufacturière devrait réaliser, évaluant ceux-ci à 390,4 milliards de dollars au niveau mondial dans les cinq ans à venir, dont 137,4 Md$ au niveau européen (voir illustration).
S’il est établi que la transformation numérique peut procurer un avantage concurrentiel à long terme, SFS estime que le point de basculement de l’Industrie 4.0 – soit le moment où 50 % des fabricants auront migré vers des plates-formes de production numériques – sera atteint dans les cinq à sept prochaines années. Après quoi, les fabricants auront un retard à rattraper.
SFS décrit par ailleurs de nouveaux modèles de financement proposés principalement par des acteurs spécialisés dans le secteur manufacturier, avec pour objectif de faciliter l’investissement dans l’Industrie 4.0. Ces formules de paiement sont souvent alignées sur les résultats commerciaux, afin d’associer étroitement le financement et le retour sur investissement escompté des technologies numériques.
« Le financement intelligent offre des méthodes d’investissement durables permettant aux fabricants d’atteindre les résultats commerciaux souhaités et clairement définis, tout en accédant aux technologies et services appropriés. Ceci est particulièrement favorable face à l’énorme impact économique de la crise sanitaire mondiale actuelle », conclut Thierry Fautré, président de Siemens Financial Services, France.