Tandis qu’il a fêté ses 10 ans d’existence, le français Arcure, spécialiste de l’intelligence artificielle (IA) appliquée au traitement d’images pour l’autonomie et la sécurité des engins industriels, vient de publier des résultats annuels 2019 révélant un chiffre d’affaires de 7,6 millions d’euros, en hausse de 2 % par rapport à 2018. Après un premier semestre 2019 marqué par un effet de base défavorable, le second semestre a connu une forte dynamique de croissance portée par la demande en systèmes Blaxtair, la solution phare du français dédiée à la détection de piétons autour des véhicules et des robots industriels, et représentant 94 % du chiffre d’affaires total.
Des accords d’équipement de flottes ont ainsi été conclus avec Faurecia et avec les opérateurs du chantier autoroutier WestConnex de Sydney. Les partenariats engagés avec des constructeurs d’engins tels que Jungheinrich, Kalmar et Liebherr ont, quant à eux, poursuivi leur montée en puissance. D’autre part, la marge brute de 3,6 M€, en hausse de 15 %, traduit la capacité d’Arcure à optimiser de façon continue ses coûts de production du Blaxtair.
D’importants investissements de croissance ont par ailleurs été réalisés dans les domaines commerciaux et de R&D, conformément au plan de développement présenté lors de l’introduction en Bourse de février 2019. La société a renforcé sa force commerciale en France et son implantation à l’international, avec l’établissement de sa filiale Blaxtair aux Etats-Unis et l’ouverture d’un bureau en Allemagne, en Espagne et, plus récemment, à Hong Kong. Les effectifs comptent à présent 50 collaborateurs contre 33 un an plus tôt.
Après un début d’année 2020 en forte croissance, avec un plus haut niveau de commandes enregistrées sur cette période, Arcure ne communique pas d’objectifs dans le contexte de pandémie du coronavirus Covid-19, qui a vu un net ralentissement de l’activité commerciale. Si certains composants du Blaxtair proviennent de l’étranger, les opérations d’assemblage sont par contre réalisées en France. Grâce à ses stocks, la société compte ainsi limiter l’impact de la crise sanitaire sur sa capacité de production.