Suite notamment àl’acquisition de TomoAdour, le Cetim dispose désormais de quatre tomographes à rayons X, dont une machine de 600 kV aux performances et aux dimensions quasi uniques en Europe.
A vecnotamment ses sites de Senlis (Oise), de Nantes (Loire-Atlantique) et de Saint-Etienne (Loire), ainsi que les centres associés Cetim Grand Est, Cetim Centre-Val de LoireetCetim-Ctdec à Cluses (Haute-Savoie), le Centre technique des industries mécaniques (Cetim) est présent sur tout le territoirehexagonal.Toute la France… « Non, en fait, il y avait un trou dans la raquette, à savoir le Sud-Ouest. Si l’on fait abstraction d’une représentation en Nouvelle-Aquitaine et en Occitanie, la seule présence du Cetim se résumait àdes relations avec le Centre demétrologie de l’Adour (CMAdour) », rappelle Vincent Barbier,directeur du Cetim Sud-Ouest.
C’est ainsi que,pour des raisons de cohérence entre autres, le centretechnique a changé le nom de CMAdour et TomoAdour, situés àPau (Pyrénées-Atlantiques) et qui avaient été rachetés en avril 2017 par le Cetim, en Cetim Sud-Ouest au début de l’année. L’histoire deces deux entreprises remonte respectivement à1989 et 1994. « CMAdour aété créé par Christian Le Gall et un technicien, àlademande d’industriels locaux pour disposer d’un centre de mesures 3D et d’étalonnage dimensionnel, en mutualisant moyens et investissements. TomoAdour s’est dès le début spé-cialisé en tomographie àrayons X avec l’acquisition d’une première machine industrielle de 450kV », expliqueVincent Barbier.
Au fildes années, les activités de CMAdour se sont étendues avec, d’abord, le détachement de personnels chez certains clients pour réaliser l’étalonnage des capteurs ou le contrôle de l’homogénéité de fours, puis le rachatdela société française DEEPI. Aujourd’hui, le Cetim Sud-Ouest emploie 41 personnes, réparties sur cinq sites en Nouvelle-Aquitaine (deux àPau, un àBidos, un à Bordes et un dernier à Tarnos), pour un chiffre d’affaires de 3,5 millions d’euros.
« Le chiffred’affaires est en croissance depuis les dernières années –ilétait de 2,9Me en 2016 et de 3,2Me en 2017–,sachant que cette année prend aussi en compte les revenus générés par des actions collectives.Une autredifférence porte sur le montage de projets de R&D en mesure eten métrologie, pour répondre aux activités marchandes. Nous venons d’ailleurs d’embaucher un chef de projets,mais nous n’arrivons pas àrecruter les autres postes ouverts », regrette Vincent Barbier. LeCetim Sud-Ouest prévoit pourtant d’étendre lasurface de son site palois du Technopole Hélioparc (600m 2 ), en la doublant pour accueillir ses activités de mesures 3D et d’étalonnage (situées sur l’autresite palois). En plus de mieux répondre aux besoins de montée en gamme des 2700 entreprises néo-aquitaines de la filière mécanique,leCetim Sud-Ouest permet par ailleurs au Cetim de devenir un centred’excellence technologique en tomographie. « Jusqu’en septembre 2017, le centre technique avait accès aux moyens de tomographie d’une fonderie,lorsqu’il voulait réaliser des CND et,suite àl’arrêt de cet accord,il avait acquis un microtomographe pour son pôle Équipements sous pression (ESP) et ingénierie d’instrumentation », explique Vincent Barbier.
Un tomographe de 600 kV
Aujourd’hui, le Cetim dispose au total de quatre machines, le microtomographe et les trois machines de TomoAdour, qui ont plus vocation àlamétrologie.On retrouve letomographe de 450kV, ainsi qu’un scanner médical Siemens (140kV) et, surtout, un tomographe de 600kV (volume admissible [Ø xH] de 950x2500mm et résolution maximale de 100µm).« C’est l’un des rares tomographes à rayons Xdecette puissance en Europe », affirme Vincent Barbier. Parmi les autres moyens dont dispose le site palois, on trouve des scanners laser de Faro Technologies, deux systèmes optiques par projection de franges de lumièredeGOM, deux photogrammètres, des machines àmesurer tridimensionnelles Zeiss, etc.
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