Aindustrielle et de la cobotique lors que la plupart des ténors de la robotique industrielle commercialisent déjà au moins un robot collaboratif (cobot), Mitsubishi Electric, dont la réputation n'est plus à faire en matière de robots industriels, faisait jusqu'ici figure de retardataire dans ce domaine. Mais en 2018, le japonais a comblé son retard avec l'arrivée de son premier véritable cobot nommé Melfa. Mais si le groupe a mis tant de temps pour dévoiler son premier robot collaboratif, cela n'est pas dû au hasard. «
Avec son cobot Melfa, Mitsubishi Electric vise, entre autres applications, l'automobile, l'industrie agroalimentaire, la cosmétique, et plus généralement, toutes les applications de type pick & place.
Les performances mêmes du robot collaboratif de Mitsubishi font état de cette dualité.Ainsi affiche-t-il une précision de répétabilité de ± 0,02 mm, à la hauteur des performances de ses robots industriels, et cela malgré l'utilisation de capteurs de force et de couple sensibles. Mais sa capacité de charge (entre 5 et 6 kg) et sa portée (entre 800 et 1 000 mm) rappellent qu'il s'agit bien d'un cobot. Sa vitesse maximale aussi, à savoir 1 m/s.
Grande facilité d'installation et d'utilisation
Pour faciliter l'utilisation du cobot par l'opérateur, Mitsubishi Electric l'a doté d'options de contrôle et de pro-grammation annoncées comme uniques à ce jour. Un terminal opérateur à écran tactile, qui peut être raccordé au robot, fournit une interface homme-machine intuitive pour «enseigner » au cobot sa tâche, et cela sans aucune expertise de programmation préalable grâce à un logiciel lui aussi intuitif basé sur une représentation graphique des fonctions et comprenant tout un panel de fonctionnalités préprogrammées. La fonctionnalité d'apprentissage inclut également un mode de « contrôle direct» qui permet à l'opérateur de déplacer le cobot d'une position à une autre, manuellement et avec une force contrôlée.