Moins de un an après avoir finalisé le rachat de son compatriote Baker Hughes, le conglomérat américain General Electric (GE) vient d’annoncer sa décision de vendre sa participation de 63 % dans le spécialiste des services pétroliers, dans le cadre d'une initiative plus vaste visant à simplifier son activité – GE veut se recentrer sur l'aéronautique, l'électricité et les énergies renouvelables – et à réduire sa dette, selon l’agence Reuters.
Le chiffre d’affaires de Baker Hughes GE (BHGE) n’a atteint que 21,9 milliards de dollars en 2017, inférieur au 23,8 milliards de dollars prévu au moment de la fusion 2017. « Les revenus tirés des services pétroliers et des équipements ont reculé de 700 millions de dollars chez de Baker Hughes GE, alors les concurrents tels que Rivals Schlumberger et Halliburton ont vu leurs revenus progresser, suite au retour du marché de la fracturation hydraulique en Amérique du Nord », constate Chirag Rathi, directeur consultant au sein du cabinet d’études américain Frost & Sullivan.
Rappelons que l’activité Control & Sensing, qui regroupe notamment aussi bien des débitmètres, des analyseurs de gaz, des mesureurs d’humidité et de rayonnement, ainsi que des systèmes d’inspection (voir photographie), de radiographie et de contrôles non destructifs (CND), des solutions de surveillance en conditions, avait été transférée de GE à Baker Hughes GE, suite au rachat.