Un peu moins de un an après avoir annoncé le développement du chipset baptisé Phoenix, le chinois Rigol Technologies, fabricant d’instrumentation électronique, vient de dévoiler la série d’oscilloscopes numériques 7000, intégrant précisément ce nouveau chipset.
Les différents modèles affichent une bande passante de 100, 200, 350 ou 500 MHz, une fréquence d’échantillonnage de 2,5 Géch/s par voie (10 Géch/s sur une seule voie), 4 entrées analogiques et 16 voies logiques (versions MSO dotées également d’un générateur de formes d’onde arbitraires 2 voies en option), une profondeur de mémoire de 125 Mpoints par voie (jusqu’à 500 Mpoints sur une voie) et un taux de capture supérieur à 600 000 formes d’onde par seconde.
Les oscilloscopes DS/MSO7000 intègrent par ailleurs un large éventail de fonctionnalités de déclenchement, de fonctions (mathématiques, FFT amélioré, test de masque), d’analyses de gigue et de puissance. « Avec un analyseur de protocoles série, un totalisateur, un compteur et un voltmètre intégrés, sans oublier le générateur arbitraire, les nouveaux modèles DS/MSO7000 regroupent jusqu’à 6 instruments en 1 », précise la société.
Enfin, les utilisateurs des nouveaux oscilloscopes bénéficient de la nouvelle technologie UltraVision, accélérateur d’architecture matérielle et logicielle pour des analyses plus rapides encore (décodage), ainsi que d’un écran couleur tactile 10,1 pouces 1 024 x x600 pixels, pour « une représentation plus claire et plus nette des signaux et l’affichage optimal d’informations supplémentaires, telles que les positions des curseurs et leurs coordonnées, les paramètres mathématiques, etc. », ajoute la société.
La série MSO/DS7000, qui complète les MSO/DS4000 (100 à 500 MHz) et DS6000 (600 MHz et 1 GHz), est destinée à diverses applications, telles que la R&D, les universités et les écoles, ainsi que la production et le contrôle qualité, dans les marchés des communications, de l’automobile, de l’aérospatial, de l’électronique industrielle et de puissance, etc.