Dans un tel contexte, la réponse choisie par les entreprises pour se différencier de leurs homologues est souvent une hausse de la qualité de leurs produits. Mais, si la solution semble simple à trouver, il est souvent bien plus difficile de la mettre en pratique. Quand la qualité augmente, les coûts et les délais aussi. Alors pour faire face à cette problématique, certaines PME ont décidé de se tourner vers la robotique, et plus précisément la cobotique. Contraction des mots « robot » et « collaboratif » la cobotique est une réponse efficace aux entreprises en quête de souplesse et de réactivité. Légers, facilement programmables et capables de travailler aux côtés de l’homme sans cage de protection, les cobots de la société danoise Universal Robots soulagent les opérateurs des tâches les plus répétitives et à faible valeur ajoutée.
Ce fut la décision de Ferdinand Wagner Profile dont la production nécessitait une solution d'automatisation robuste et fiable. Une solution qui pourrait souder des pièces fragiles avec grande habilité pour une qualité constante. Après un développement en collaboration avec intégrateur spécialisé, aujourd’hui les cobots Universal Robots de la société trient et soudent seuls diverses pièces avec une grande précision. Ferdinand Wagner Profile peut ainsi proposer un travail de soudage d’une haute qualité. Un choix idéal selon Bernhard Eckert, responsable de la production chez Ferdinand Wagner Profile qui a intégré la cobotique à son outil de production : « Ceci nous permet d'augmenter notre productivité sur tous les plans. Et nous pouvons atteindre nos objectifs de stabilité des coûts ».
Une vision que partage Matthew Bush directeur d'exploitation chez Scott Fetzer Electrical Group : « Pour nous, c'est une façon rapide d'effectuer un test des cycles de vie. Nous n'avons pas eu besoin de configurer beaucoup d'équipement ; la création du programme initial ne nous a pris qu'environ 5 minutes. Ce programme nous a aussi permis de faire participer notre client aux tests. Il est intéressant pour lui de nous voir utiliser une nouvelle technologie afin de produire nos modèles plus rapidement. Cela nous donne un avantage sur nos concurrents situés à des milliers de kilomètres, dans des pays où la main d’œuvre est bon marché. Nous remportons maintenant des commandes face à des concurrents chinois et nous ramenons du travail qui était également effectué en Chine. » Le défi pour la société était de devenir plus compétitif à l'échelle mondiale, l’utilisation de la cobotique s’est rapidement présentée à eux. « Nous avons vu seulement deux à trois offres, et le robot Universal Robots était le seul robot qui, d'après nous, faisait l'affaire. Il a la vitesse et la précision d'un robot industriel standard, avec la possibilité d'être déplacé et de fonctionner à côté des humains. »
Alors si le prix est souvent le critère numéro un pour les entreprises, la facilité de programmation et la sécurité des robots sont souvent ceux qui font que l’on se rééquipe, avec pour objectif d’automatiser des tâches qui jusqu’à présent ne l’étaient pas. Une tendance que confirme Éric Lefrancq-lumiere gérant de la société Nichrominox « Nous avons déjà 4 robots déployés sur 3 lignes de production différentes c'est une expérience très valorisante pour l'entreprise que nous comptons continuer, en intégrant de nouveaux robots collaboratifs ».