A l’occasion de la 3e Journée nationale de la qualité de l’air, le 20 septembre, le Laboratoire central de surveillance de la qualité de l’air (LCSQA), qui est un Groupement d’intérêt scientifique entre l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris), le Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE) et l'Ecole nationale supérieure Mines-Telecom (IMT) Lille Douai, présente les derniers résultats disponibles du rapport Analyses de tendances en matière de qualité de l’air.
Cette étude confirme l’amélioration progressive de la qualité de l’air en France comme une conséquence des stratégies et des plans d’action destinés à la réduction des émissions issues des différents secteurs d’activité et qui sont mis en œuvre depuis des années. Ce signal positif concerne la plupart des polluants réglementés présents dans l’air ambiant sous forme gazeuse et particulaire et dans les retombées atmosphériques.
« Ainsi, sur la période 2000-2010, les concentrations de dioxyde d’azote (NO2) dans l’air ambiant ont baissé de 17,3 % et celles de particules PM10, de 15,1 %. Les pics d’ozone (O3), eux, ont été réduits de 3,8 %, même si une tendance est plus compliquée à définir de par la variabilité des conditions météorologiques d’une année à l’autre, par exemple », explique Eva Leoz-Garziandia (voir photographie), directrice exécutive du LCSQA.