L orsque l'on parle d'analyse de gaz, on s'intéresse souvent plus aux performances analytiques et aux coûts d'exploitation qu'à l'impact environnemental des appareils.Le plus cocasse est que les analyseurs de gaz à l'émission mis en œuvre pour contrôler les rejets dans l'atmosphère contribuent à polluer l'environnement… Mais les mentalités semblent évoluer. Le français Environnement SA a en effet développé la série e d'analyseurs de gaz dédiés à la mesure des polluants réglementés tels que l'O3 ,leCO, le SO2 et les oxydes d'azote. « Chaque modèle se distingue par son esprit d'écoconception. Chacun affiche ainsi une faible empreinte carbone, jusqu'à 82 % inférieure à celle de n'importe quel autre système d'analyse réglementaire sur le marché », avance Serge Aflalo, directeur commercial et marketing d'Environnement SA.
Cela se traduit par exemple par l'encapsulation des modules de mesure dans une cellule en mousse de polypropylène et par la possibilité de recy-cler plus de 95% de chaque appareil. « Grâce à cette cellule en mousse, dont l'idée vient de l'instrumentation médicale,il n'y a plus de vis, ni d'entretoises, ni de cartes électroniques enfichées à monter/démonter comme c'est le cas dans les analyseurs traditionnels. D'où également une protection mécanique accrue des différents composants, un fonctionnement plus silencieux, un réel gain de productivité », affirme Serge Aflalo. La société en a profité pour remplacer les habituelles cartes électroniques multifonction de ses modèles existants par des cartes dédiées. Ce qui simplifie encore un peu plus la maintenance – seule la carte fille défectueuse est à changer – et les coûts ad hoc.
En plus d'être écologiques, les analyseurs série e d'Environnement SA se pilotent à distance depuis n'importe quel smartphone, via un système Wi-Fi intégré et l'application ESA Connect.
Une photométrie UV sans lampe à mercure
En plus d'être recyclable, l'O342e est le premier analyseur d'ozone par photométrie UV du marché n'utilisant pas de lampe à mercure comme source d'excitation, un composant très polluant. « Nous avons travaillé avec un fabricant de Led pour développer un modèle qui se caractérise par une durée de vie bien plus importante (1 à 1,5 an),une dissipation thermique et une consommation énergétique réduites (moins 80 % par rapport à celle des analyseurs les plus énergivores du marché, moins 40 % par rapport à celle de nos modèles les moins consommateurs). L'optimisation de la régulation de la Led a par ailleurs permis d'obtenir une stabilité de la luminosité, à une longueur d'onde bien définie », explique Serge Aflalo.
Mais la série e affiche des performances métrologiques de pointe: une étendue de mesure de 0 à 10ppm et une limite inférieure de détection de 0,2ppb pour l'O342e, 0 à 20ppm et 0,4ppb pour l'analyseur de SO2 AF22e (fluorescence UV), 0 à 300ppm et 0,03 ppm pour l'analyseur de CO CO12e (infrarouge non dispersif), 0 à 20ppm et 0,2ppb pour l'analyseur de NO-NOx et NO2 AC32e (chimiluminescence). On trouve également un écranTFT couleur 7 pouces tactile, des interfaces USB et Ethernet, le pilotage à distance depuis n'importe quel smart-phone ou PC via un système Wi-Fi intégré et l'application ESA Connect, une autosurveillance permanente, des dimensions de 483x545x133mm pour une masse de 9kg. 30
L'analyseur de contamination microbienne 7000RMS de Mettler-Toledo
Mention Spéciale
S'il existe déjà sur le marché des analyseurs en ligne pour la conductivité et le COT, les industriels devaient recourir à des techniques par prélèvements et cultures en laboratoire pour le contrôle microbien, ce qui est incompatible avec les exigences imposées par les pharmacopées. Mettler-Toledo Analyse industrielle a ainsi développé le premier analyseur en ligne et en continu de la charge microbienne du marché. Au cœur du Thornton 7000RMS se trouve la technologie de fluorescence induite par laser (LIF): un laser de longueur d'onde de 405nm génère une fluorescence intrinsèque dans les métabolites présents dans les micro-organismes. Résultats: l'étendue de mesure va de 0 à 700 AFU/ml (limite de quantification de 1 AFU), aucun colorant ni réactif n'est nécessaire, il n'est plus besoin d'attendre 5 à 7 jours pour une analyse avec cultures. |
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