Cela n'étonnera personne, mais l'activité du Centre technique des industries aérauliques et thermiques (Cetiat) suit celle de l'industrie. « L'année 2011 a été contrastée.Après un premier semestre à l'activité soutenue, nous avons connu une diminution sensible de nos prestations sur la deuxième partie de l'année », rappelle Frédéric Bruyère, président du Cetiat. Cela s'est donc traduit par un recul de 2% du chiffre d'affaires par rapport à l'année pré-cédente,à11,8M€.Les prestations réalisées ont baissé de 3% (7,6M€), une baisse plus marquée sur le marché des procédés industriels. Si les activités de métrologie et liées au CVC sont restées stables, celle concernant la formation a connu une progression de + 14 % dans le même temps. La stagnation de la taxe fiscale affectée et des abondements a également généré des résultats économiques en dessous des objectifs.
L'année 2012 a aussi connu des débuts assez difficiles. « Il y a eu une prudence de la part des industriels, avec un rallongement des prises de décision. Sans compter le ralentissement apparu dans le bâtiment et qui se répercutera dans les mois à venir », constate Bernard Brandon, directeur général du Cetiat. Dans ce contexte complexe et tendu, le centre technique a toutefois poursuivi sa stratégie d'investissement, grâce à une capacité d'autofinancement de 791k€, relevée d'ailleurs à 1,3M€ en 2012: mise en service d'un banc microdébit liquide (voir Mesures n° 845) et d'une plate-forme d'essais pour les équipements multifonctions et multiénergies, développement de microsites Internet (voir Mesures n° 840) . Dans le but aussi de pérenniser le statut de centre technique industriel de référence, les membres du conseil d'administration et les ressortissants ont formalisé un nouveau contrat de performances pour la période 2012-2015. « L'année 2012 voit donc la mise en place d'une nouvelle gouvernance, opérationnelle dès 2013 et qui s'articulera autour de deux comités de programmation et différents groupes de travail. Des accords de partenariats pluriannuels seront aussi mis en place pour faciliter la participation à des actions communes de R&D », explique Bernard Brandon.